La perte de
poids entraîne indéniablement un gain de temps, qui sera proportionnel
: au niveau du coureur, à son poids initial et à la distance de
compétition. C'est ce que nous allons calculer.
Nous entendons par perte de poids, la perte
de graisse superflue. Des variations(même
importantes) sur la balance, du jour au lendemain, ne sont pas
forcément significatives d'une diminution réelle du tissu adipeux. En
effet plusieurs facteurs doivent être pris en compte:
- L'état d'hydratation du coureur:
après un entraînement (surtout par temps chaud), i l peut survenir une
perte hydrique qui, mal compensée, provoquera une diminution de poids
pouvant avoisiner 1kg à 1,5kg.
- Le statut glycogènique:
après un effort long et intense, les stocks de glycogène musculaire et
hépatique peuvent baisser à des valeurs inférieures à 5g/kg, alors
qu'en période normale ils se situent à 30g/kg (voir 45g/kg après le régime dissocié ), ce qui se
répercute pour un coureur de 60kg, par 1,5kg sur la balance.
- D'un jour à l'autre, des fluctuations de
1 à 2kg sont donc possible, sans qu'il s'agisse de perte de poids
réelle, dans le sens où ce n'est pas de la graisse qui sera perdue,
mais de l'eau et du glycogène, qu'il faudra obligatoirement
reconstituer. (Il est donc inutile de courir avec un K-way pour espérer
maigrir :-)
- A plus long terme (après 3 à 4
semaines), à la suite d'un changement radical du type d'entraînement,
surtout chez les triathlètes et les adeptes de la musculation, une
prise de poids peut être due à un accroissement de la masse musculaire:
celle-ci ne devant pas être considérée non plus, comme une masse
inerte; et à l'inverse, une interruption de l'entraînement, suite à une
blessure, peut occasionner une perte de poids qui sera due à la fonte
musculaire (souvent suivie par une reprise de poids due à l'inactivité
physique et qui elle, sera de la vraie graisse).
Comment bien
se peser :